En 1977 apparaissaient sur les écrans de cinéma Pomme et Suzanne. Une petite rousse effrontée, une grande brune à l'air grave. Elles étaient les héroïnes de “L'une chante, l'autre pas”, de la réalisatrice Agnès Varda. Une histoire d'amitié féminine à vous filer des frissons, et surtout, à travers Pomme et Suzanne, la chronique du combat pour le droit des femmes, toutes les femmes, à faire ce qu'elles veulent de leur corps. À ne pas s’en justifier, encore moins s’en excuser. Marie Claire soutient la sortie du film, quarante ans plus tard - aujourd'hui. Parce qu'il est le symbole d'une victoire qu'on ne chérit pas assez. Parce qu'il rappelle à quel point ce combat est actuel, vivant, nécessaire. A quel point nous sommes chanceuses d’être les seules maitresses de ces corps qui nous trimballent, à quel point ce n’est pas le cas de toutes. A quel point ce privilège est fragile.